La restauration de la caverne des brigands (boissons, frites, gaufres, crêpes, glaces, brasserie etc...) est la principale activité de ce lieu.
Une carte de restauration vous est proposée de 10h00 à 19h00 tous les jours.
La grande salle, dans un décor de chalet montagnard peut recevoir les groupes de 20 à 80 personnes.
La grande terrasse située à l’ombre des arbres vous permettra d’apprécier la forêt.
La caverne des Brigands est située en plein cœur de la forêt à côté de Barbizon.
Interview de l'éco-acteur
Je suis le gérant de la Caverne des Brigands, qui est dans ma famille depuis 40 ans. Ça fonctionnait comme toutes les maisons forestières d’autrefois ; à l’époque, c’était plutôt une auberge. Avec le temps, ça s’est transformé en un point d'accueil plus familial. On accueille des familles, des grimpeurs, des promeneurs… On essaye de proposer une restauration rapide, mais assez sophistiquée ; on essaye d’avoir pas mal de choses à la carte. On ne propose pas que steak frites : on propose aussi des entrecôtes, des souris d’agneau, etc. On ne fait pas d’évènementiel, par contre on fait des repas de groupes pour les marcheurs, grimpeurs, etc. La seule chose à laquelle j’ai dit non, c’est un groupe qui venait faire du quad. Pour moi, ce n’est pas l’objectif. Je préfère encourager le VTT, qui peut être fait dans le respect des chemins et de la forêt.
Comment avez-vous eu connaissance de la Réserve Biosphère?
J’ai connu la Biosphère au moment du renouvellement du bail de la Caverne des Brigands il y a deux ans. Avant, les baux
se revendaient, chacun faisait son petit marché. La loi européenne a changé ça. Et donc à ce moment-là, l’Office National
des Forêts m’a dit de me mettre en contact avec la Réserve Biosphère. La Chambre de Commerce et d’Industrie m’a mis en
contact, et ça s’est fait comme ça.
Quelques mots sur les engagements que vous avez pris en tant que partenaire Biosphère Écotourisme?
De plus en plus, on essaye de se fournir en circuit court. Je me fournis beaucoup à Dammarie-les-Lys, avant j’allais plus
loin, vers Paris. Ça n’est pas forcément un gros écart, mais c’est déjà une façon de moins polluer. En glace, je me fournis à
Moret, avec un fabricant de glace artisanales – ça veut dire moins de déchets que les glaces industrielles. On a également
un accord avec le SMICTOM [le syndicat de collecte de déchets] pour le ramassage des poubelles.
On a installé des lampes LEDs pour économiser l’énergie, des récupérateurs d’eau, et on a enlevé les robinets extérieurs,
que les gens avaient tendance à laisser ouverts. Cet hiver, j’ai prévu de refaire la toiture, et installer une micro-station plutôt
qu’une cuve.
Pour l’an prochain, j’essaye de travailler avec Avon Ânes [un autre partenaire Biosphère Écotourisme] pour proposer des
balades aux enfants autour du restaurant. Je trouve que c’est une idée sympa. C’est important, il n’y a pas que l’aspect
commercial.